Jour 11 : Île de Santiago – Puerto Egas - Espumilla
Le matin, nous mouillerons devant la baie de James. La baie James (du nom du roi James d'Angleterre) est une grande baie abritée sur la côte nord-ouest de Santiago (anciennement connue sous le nom d'île James). Charles Darwin a écrit à propos de sa visite de la Baie James lorsqu'il a touché terre à Santiago pendant son fameux voyage sur le Beagle.
Les longues plages de sable noir frangées par les palétuviers, sont situées un peu à l’est de Puerto Egas. Derrière la plage, se trouvent deux lagunes d’eau saumâtres, où plusieurs espèces d’oiseaux résident : flamants roses, échasses d’Amérique, canards des Bahamas, buses des Galapagos, mais aussi une énorme colonie d’iguanes marins. Le grand intérêt de ce site est surtout la présence des deux espèces d’Otaries. L’une colonisant les plages de sable et l’autre les côtes volcaniques rocheuses.
Le premier oiseau que l'on y croise est l'huitrier d'Amérique.
Il est localement commun, surtout sur les côtes orientales (Atlantiques) et méridionales (golfe du Mexique) des États-Unis d’Amérique et au Mexique (surtout la côte Pacifique). Il est plus localisé ailleurs en Amérique centrale. On le rencontre aussi aux Galapagos et en Amérique du Sud, surtout sur la côte Atlantique du Brésil et d’Argentine. Il est migrateur partiel et on le voit sur presque toutes les côtes et les îles américaines en période internuptiale, notamment dans les Antilles. Jusqu’à cinq sous-espèces ont été décrites, mais seule celle des Galapagos se distingue clairement de la nominale (vue partout ailleurs) avec un dessus plus foncé, des doigts plus longs mais une queue et des ailes plus courtes.
L'huîtrier d'Amérique se nourrit de mollusques et de crustacés qu'il extrait à l'aide de son puissant bec rouge parfaitement adapté à cet usage. Ce grand et lourd bec est utilisé par les huîtriers pour ouvrir les coquilles de mollusques. Ces oiseaux portent d’ailleurs ce nom, car les huîtres sont l’élément central de leur alimentation.
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Puis un pélican brun rejoignant le nid
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Puis un oiseau endémique des Galápagos :
Le Géospize fuligineux
Comme chez les autres Géospizes, le mâle est noir et la femelle a le plumage strié. Cette espèce est la plus petite du genre Geospiza.
Le Géospize fuligineux est visible à tous les niveaux, depuis les plaines arides où poussent les cactus, les arbustes et les petits arbres, jusqu’aux forêts humides d’altitude, jusqu’à 1700 mètres, plantées essentiellement d’arbres du genre Scalesia, un endémique des Galápagos.
L’espèce est présente en grands nombres sur les hauteurs en dehors de la saison de reproduction.
Il fait donc partie des nombreux pinsons des Galápagos appelés communément pinsons de Darwin.
Malgré leur plumage banal, les pinsons des Galápagos sont intrépides et bruyants.
Connus des écoliers du monde entier étudiant l'évolution, les petits changements cette espèce de pinson ont aidé Darwin à commencer à formuler sa théorie sur la sélection naturelle. Des tests ADN ont confirmé l’hypothèse de Darwin : tous ont évolué à partir d'une seule espèce.
Il y a 17 espèces de pinsons sur l'archipel de tailles variées allant de 10 cm à 20 cm. La caractéristique clé qui différencie chaque espèce est la forme et la taille du bec, chacune d'entre elles s'étant spécialisée dans un type de nourriture différent, allant des noix et des graines aux insectes en passant par la pulpe de cactus. Les pinsons des Galapagos peuvent être aperçus dans tout l’archipel. Leur couleur est uniforme et peu colorée et leur comportement est peu remarquable, ces petits oiseaux sont une véritable icône des îles et de l'unicité de l'archipel. Cependant, l'avenir de l'espèce suscite certaines inquiétudes. Les pinsons sont actuellement menacés par une mouche parasite introduite et font actuellement l'objet d'études de recherche pour aider les autorités du Parc National des Galapagos à préserver ces oiseaux uniques.
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Voici le géopize à bec moyen
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Et le géopize minuscule
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Pour rester avec les oiseau voici la tourterelle des Galápagos
La tourterelle des Galapagos a la réputation d’être curieuse. Les premiers marins ayant débarqué aux Galapagos racontaient que ces tourterelles endémiques se posaient sur leurs chapeaux, leurs têtes ou leurs épaules. Malheureusement, ce comportement naturel en a fait une source de nourriture facile pour les marins et les premiers colons.
Par chance, la tourterelle des Galapagos a vite appris à être plus prudente envers les humains bien qu’ils soit encore courant de marcher et d’être suivi par ces charmants oiseaux. On les reconnait à leur couleur rouge-brun avec des marques noires et blanches et quelques touches de vert, leurs pieds rouges et un anneau bleu vif autour de l'œil. Le meilleur endroit pour les trouver n'est pas dans les airs, mais au sol puisque la tourterelle des Galapagos prend son envol très rarement, préférant rester sur le sol où elle se nourrit principalement de graines et de petits fruits. Comme beaucoup d'espèces endémiques de l’archipel, la tourterelle des Galapagos est capable de nous montrer en direct certaines des merveilles de l'évolution. Parce qu’elle préfère les parties les plus arides des îles où pousse le cactus Opuntia, elle a avec le temps joué le rôle de pollinisateur. En raison du manque d'abeilles sur des îles telles que Genovesa, les épines de cactus d'Opuntia se sont ramollies au fil du temps, ce qui a permis à la tourterelle des Galapagos de polliniser les plantes ainsi que de manger ses fruits et ainsi aider à répandre les graines. Les tourterelles des Galapagos font leurs nids au sol. Un autre de leurs comportements particuliers est que l'oiseau adulte fera semblant d'être blessé si un prédateur s'approche trop près, essayant ainsi d'éloigner l'intrus qui pourrait préférer une proie fraîche. La population de tourterelles des Galapagos n'est pas considérée comme menacée mais l'introduction de chats dans les îles en a fait leurs principaux prédateurs.
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Et un bel iguane terrestre avec son copain le lézard des Galápagos.
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